Mes poemes

... Si pleurer etait un crime ...
... Je serais pendue ...
... Si douter etait une faute ...
... Je serais en cellule ...
... Si esperer etait un peche ...
... Je brulerais en enfer ...
... Si t'accorder une ultime chance etait une folie ...
... Je serais enfermée ...
... Mais si tu ne cessis pas cette chance ...
... Je serais au fond du lac ...
... Damnée pour l'eternité ...

Un jour, tu me tiendras la main ...
Celle ci glissera lentement
Et tu ne feras rien pour la retenir
Car tu ne la verras pas partir...
Ma main aura glissé de la tienne
Et ne pourra plus jamais revenir
Car tu 'as pas su la retentir
Tu ne l'aura pas vu partir ...
Il te reste encore une chance ...
Car ma main est toujours la ...
Il suffit de resserer ton etreinte
Afin de ne plus jamais laisser
Mes doigts coulisser
Le long de ta paume
Laissant ainsi s'ecchapper
Ma main desormais ensanglantée ...
Rien n'est encore perdu ...
Mais notre avenir t'appartiens ...
A toi de prendre la decision
Qui cellera notre destin ...

Laissez moi mourrir en paix
M'assasiner peu a peu
Je ne tueré point mon corps
Mais mon ame noire s'envole
Car je la dechire peu a peu
Inconsciemment mais violement
Ma vie n'est que succesion de descente aux enfers
J'arrive a la derniere marche
Cerbers comme seul ami
Hades m'attendant, me fixant souriant
Ou satan me promettant
Une vie plus belle
Ou plus rien ne pourra m'atteindre
Car enterrée au plus profond du centre de la Terre
Carresant les flammes de l'enfer
Elles refleteront dur mon visage
M'apportant enfin en sentiment de securité
Plus rien ne m'effrayera
J'avancerais la tete haute, sure de moi
Et Carrie a coté de moi
Serait un ange descendue du ciel ...

J'ai froid ...
Je suis allongée sur le bitume pres de toi
J'entends tes cris
JE veux te dire au revoir
Mais mes levres refusent de bouger ...


J'ai froid
Je suis allongée sur une table froide
Je t'entends m'appeller
Je veux te dire au revoir
Mais mon corps refuse de bouger



J'ai froid
Je suis allongée dans un tiroir
J'entends le neant
Je veux frapper la porte pour qu'on vienne me sauver
Mais mes bras refusent de bouger


J'ai froid
Je suis allongée dans une boite
J'entends et sens ton souffle sur mon visage
Je veux voir ton visage une derniere fois
Mais mes paupieres refusent de s'ouvir


J'ai froid
Je suis allongée dans des tonnes de tissus
J'entends ta voix qui m'appelle
Je veux te dire au revoir
Mais je me rends compte que tu n'es pas la ...


J'ai froid
Je suis allongée sous terre
J'entends ma solitude
Je veux me laisser aller et ne plus lutter
Mais je suis déjà si loin
Meme si une larme dechire mon visage

Seule a jamais
Depuis la nuit des temps
Jusqu'a la fin de l'humanité
Lachée par tous a chaque instants
Fragilisée par ce qui est appelé
Le vie tout simplement
Destabilisée par toute ces retombées
Noyée dans toute cette tristesse
Et tombée dans l'abime profonde
De l'ocean noir et déchainé

Par un beau jour de printemps,
Tu m'as regardé au fond des yeux
Et tu m'as dis sincerement
"Si par un jour maudit
Tu venais a mettre fin a ta vie
Mon existence
N'aurait plus aucun sens
Et je viendrais te rejoindre au paradis
Car c'est là où les anges tel que toi
On fait leur nid
Si par un jour maudit
Tu choisis de suater
Alors moi aussi
Je vais sauter
Je viendrais te rejoindre
Car sans toi
Mon existence
N'a plus aucun sens"
Desormais je te le dis
J'ai franchi le cap tard dans la nuit
Lorsque les etoiles sont endormies
Et l'ame reduite en charpie
J'ai sauté ...
Que vas-tu faire aujourd'hui
Vas-tu me rejoindre au paradis
Ou vas-tu rester a tout jamais
Sur cette terre enneigée ...

Un larme coule sur ma joue
Une larme dechire mon coeur
Je te prie d'une voix faible
"Ne pleure pas pour moi
Ne t'en fais pas pour moi
La peine qui me ronge
N'est qu'une passade je l'espere
Les lames qui coupent ma chair
Sont les peines qui dechirent mon âme
Ne pleure pas pour moi
Ne t'en fais pas pour moi
Tu restes mon etoile du berger
Qui chaque soir fidele a son poste
Illumine la terre
Comme tu illumine mon coeur
Je t'aime mon ami(e)
Ne pleure pas pour moi
Ne t'en fais pas pour moi"

Comment rire ou pleurer
Lorsqu'une âme est dechirée
Lorsqu'une terre est frolée
Une terre inconnue
Pleine de mysteres et d'imprevus
Une terre effrayante
Mais tout aussi rassurante
Comment rire ou pleurer
Lorsqu'une âme est dechirée
Lorsqu'une chair est tailladée
Refletant un coeur ensanglanté
Par la vie tout simplement

Mon sang coule
Sur cette lame benite
Sur cette lame de delivrance
Mon sang coule sur ton coeur de pierre
Qui ne sait pas affronter la realité
Qui ne voit pas autour de lui
Mon sang coule sur ces levres
Que tu avais embrassés
Comme pour les delivrer
De cette sensation que tu m'avais apporté
Mon sang coule sur mon coeur
Et mon coeur saigne
Sans que personne ne l'arrete
Sans que personne ne mouille sa chemise
Pour tenter de le sauver
DE ces profondes abimes
Noires et humides
Sans pouvoir s'echapper

Ma vie se meurt sous tes yeux
Aveuglés par ta stupidité
Mon âme s'envole par ta faute
Mais tu es aveuglé par ta lacheté
Mon coeur se brise par tes soins
Mais tu es aveuglé par ton inconscience
Mon sang coule pour tes conneries
Mais tu es aveuglé ...
Pour changer ...

Une larme coule sur ma joue
Une larme coule sur mon coule
Une lame coule sur ma chair
Une lame coule sur mes veines
Tu dis que un et un font deux
Toi et moi adieu
Quand les rires deviennent pleurs
Quand ces baisers deviennent péchés
Sous mon coeur mon âme se meurt
A tes pieds et a tout jamais